Notre constat : les Français·es de l’étranger abandonné·es

Les Français·es de l’étranger sont 2,5 millions, dont un tiers de binationaux. Deux fois plus nombreux·ses, plus jeunes et plus précaires qu’il y a 20 ans, les Français·es de l’étranger subissent de plein fouet les politiques libérales dans l’éducation, la protection sociale, les retraites, les services consulaires. La gestion improvisée de la crise sanitaire a été catastrophique. 

Sous la présidence d’Emmanuel Macron, des dizaines de postes consulaires et de bureaux de votes ont fermé et 10 % des agent·es n’ont pas été remplacé·es, au moment où les Français·es de l’étranger en avaient le plus besoin. La privatisation des institutions éducatives et culturelles s’est accélérée. Les petites entreprises n’ont pas été aidées.

Abandon, baisse des droits, mépris, incohérences administratives : voici le piètre bilan des derniers gouvernements à l’égard des Français·es de l’étranger.

Notre projet : l’égalité et la solidarité, à l’étranger aussi

Nous voulons une France indépendante, internationaliste, altermondialiste, qui travaille fraternellement avec les peuples du monde, pour la paix et pour l’harmonie des êtres humains entre eux et avec la nature. Notre avenir en commun, c’est une France solidaire, capable de faire face aux défis écologiques, sociaux et sécuritaires. Les Français·es de l’étranger sont dans une position stratégique pour participer à la construction de ce monde nouveau.

Dans la 6e République, les Français·es de l’étranger doivent décider de leur destin au sein d’une future Assemblée qui ne soit plus uniquement consultative. Face à la perte de droits, au désengagement de l’État et à la privatisation des services organisés par les gouvernements précédents, nous opposons l’égalité et la fraternité.

À la fraternité de l’impôt universel correspondra l’égalité des droits. Dans la 6e République, les Français·es de l’étranger seront aussi mieux représenté·es. Ils et elles doivent être pris·es au sérieux et intégrer un vrai projet de solidarité nationale.

Vivre à l’étranger c’est aussi faire vivre la créolisation, contre toutes les discriminations, par-delà les frontières.

Nos propositions : les Français·es de l’étranger, citoyen·nes dans la 6e République

Éducation : pour la mixité sociale et la gratuité universelle 

Santé et solidarité : aller vers l’universalité

Vers le plein emploi

Vite, la justice fiscale

En finir avec les discriminations

Garantir la présence de l’État

L’intervention citoyenne partout