Le dimanche 16 mai 2021, Jean-Luc Mélenchon était en meeting à Aubin pour parler du plein emploi devant plus de 800 personnes. Dans cette ville forte d’une longue histoire ouvrière, il a rappelé que, toujours, les travailleurs s’étaient battus pour l’augmentation des salaires et la diminution du temps de travail.

Le candidat insoumis à l’élection présidentielle a inscrit son discours dans cet héritage, appelant le peuple à l’unité à l’heure où certains cherchent à le diviser par le «venin du racisme». Il a rappelé que la barrière la plus infranchissable contre le racisme était l’amour des êtres humains entre eux, alors que la moitié de la population de notre pays serait métissée en 2050.

Jean-Luc Mélenchon a expliqué son objectif de réparer la France alors que l’industrie a reculé de 10 points dans la richesse nationale, que 8 000 km de voies ferrées ont été fermées au cours des 40 dernières années ainsi qu’un tiers des maternités, 100 000 lits d’hôpitaux, une école par jour et un bureau de poste par jour au cours des 20 dernières années.

Face à cette situation, le chef de file des insoumis à l’élection présidentielle a donné une ligne directrice : le plein emploi. Pour l’atteindre, il a appelé, d’abord, à partager la richesse alors que les plus riches se sont gavés d’argent comme jamais. Il a ainsi expliqué qu’avec les baisses de cotisations patronales et les cadeaux fiscaux pour les plus riches, on aurait pu créer 2 millions d’emplois rémunérés au salaire moyen. Jean-Luc Mélenchon a aussi affirmé qu’il fallait partager le temps de travail et revenir aux 35h réelles pour créer de l’emploi. Il a aussi rappelé sa proposition de la garantie emploi faisant de l’État l’employeur en dernier ressort pour les chômeurs de longue durée.

Jean-Luc Mélenchon s’est également posé en opposant principal aux libéraux Le Pen et Macron. Il a expliqué que, contrairement à lui, l’un comme l’autre voulaient que le peuple français rembourse la dette et s’opposaient à la retraite à 60 ans. Il a de son côté expliqué qu’il fallait annuler la dette de la France détenue par la BCE et rétablir la retraite à 60 ans, affirmant que «c’est parce qu’on travaille moins longtemps qu’on vit plus longtemps».

Le candidat insoumis a également dit comment gagner en 2022 : en rassemblant une majorité de Français autour d’un programme, «L’Avenir en commun». Il a ainsi expliqué que 9 Français sur 10 sont d’accord pour augmenter le SMIC, pour la garantie d’emploi, pour conditionner les aides publiques à des contreparties sociales et écologiques, pour créer un pôle public du médicament, pour interdire le glyphosate et limiter la malbouffe. Il a rappelé que 8 Français sur 10 sont d’accord pour rétablir l’ISF, pour taxer les profiteurs de crise, pour la gratuité des premières quantité d’eau, pour plafonner les frais bancaires, pour reconnaître le burn-out comme maladie professionnelle et pour ouvrir le droit à un parrainage citoyen à l’élection présidentielle. Il a dit que 7 Français sur 10 sont pour la retraite à 60 ans, pour la proportionnelle aux élections législatives, pour le référendum d’initiative citoyenne ou encore pour la sortie du nucléaire. Enfin, il a expliqué que 6 Français sur 10 sont pour la sixième République, pour la semaine de 4 jours, pour le RSA jeune, pour interdire le travail détaché ou pour en finir avec les fermes-usines.

Le tribun a conclu sur les mots de Jaurès : « Le courage, c’est d’agir et de se donner aux grandes causes sans savoir quelle récompense réserve à notre effort l’univers profond, ni s’il lui réserve une récompense ».

Ce direct est également disponible dans une version accessible aux personnes sourdes et malentendants.