Déchouquez Macron ! – Meeting en Guadeloupe

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Le mercredi 15 décembre 2021, Jean-Luc Mélenchon était en meeting au Gosier en Guadeloupe aux côtés de Mathilde Panot, présidente du groupe parlementaire LFI à l’Assemblée nationale, et de Philippe Juraver, Conseiller régional LFI d’Île-de-France.

Philippe Juraver a rappelé que Jean-Luc Mélenchon était en campagne autour du programme « L’Avenir en commun ». Il a affirmé que ce programme pouvait remporter l’élection présidentielle de 2022 si la mobilisation populaire était au rendez-vous. Mathilde Panot est quant à elle revenue sur la commission d’enquête qu’elle a mené sur l’eau, qui l’avait notamment amenée à se rendre en Guadeloupe. Elle a dénoncé le scandale de la gestion de l’eau dans ce département : coupures incessantes, factures exorbitantes, pollution au chlordécone et aux matières fécales, assainissement catastrophique. Elle a fustigé le mépris du pouvoir macroniste et en particulier du ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu. Elle a affirmé que si Jean-Luc Mélenchon arrivait au pouvoir en 2022, le droit à l’eau serait inscrit dans la Constitution et les premiers mètres cubes d’eau rendus gratuits.

Après avoir fustigé le monologue de 2h d’Emmanuel Macron sur TF1, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé la gestion provocatrice et méprisante de la crise en Guadeloupe par le gouvernement, qui a envoyé le RAID et le GIGN, des unités antiterroristes de la police et de la gendarmerie, plutôt que de résoudre les problèmes. Il a expliqué que le gouvernement devrait commencer lui-même par respecter la loi et garantir un accès à l’eau pour tous les Guadeloupéens, ou encore en faisant respecter la loi qui limite la quantité de sucre dans la nourriture.

Le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a rappelé son opposition au Pass sanitaire, qui donne une fausse impression de sécurité, car on peut être contaminé et contaminer les autres même en étant vacciné. Il a aussi expliqué que la défiance vis-à-vis de la vaccination en Guadeloupe était largement due aux mensonges de l’État sur le chlordécone et aux craintes d’effets secondaires dangereux du vaccin pour les personnes contaminées au chlordécone.

Jean-Luc Mélenchon a, plus largement, dénoncé le fait que l’extrême droite développe des thèmes qui ne permettent pas de parler des problèmes réellement importants. Il a en particulier évoqué la perturbation du cycle de l’eau, avec les pollutions au plastique qui se retrouvent jusque dans les montagnes et les poissons. Il a aussi alerté sur le fait que le changement climatique rend plus complexe la prise de décision politique, compte tenu de l’incertitude permanente qu’il occasionne.

Le candidat de l’Union populaire a défendu son programme pour la Guadeloupe. Il a parlé d’un plan d’autonomie énergétique pour l’île en misant sur l’éolien en mer et l’énergie marée-motrice, ou encore la climatisation par les fonds marins. Il a affirmé sa volonté d’atteindre également l’autonomie alimentaire, en consacrant seulement un peu plus de 2% des terres de Guadeloupe à de l’agriculture vivrière. Il a aussi défendu un plan d’autonomie sanitaire, dont on peut voir l’utilité alors que la crise du Covid a frappé durement la Guadeloupe.

Jean-Luc Mélenchon a dénoncé le système capitaliste, affirmant que celui-ci était incapable de se corriger, puisque les dividendes versés par le CAC40 ont été très importants alors même que la crise sanitaire frappait toute l’économie. Il a expliqué qu’avec les 51 milliards de dividendes versés, on aurait pu créer un million d’emplois et mettre tous les comptes sociaux à l’équilibre. Il a affirmé qu’il fallait défendre les droits sociaux contre la violence des puissants et a défendu le retour de la retraite à 60 ans.

Enfin, le candidat de l’Union populaire à l’élection présidentielle a défendu son programme institutionnel. Il a appelé à une 6e République par la convocation d’une Assemblée constituante chargée de rédiger une nouvelle Constitution. Il a expliqué que le peuple pouvait se refonder en refondant ses institutions. Il a abordé par ce biais aussi la question du statut institutionnel des territoires d’Outre-mer, expliquant qu’il fallait à la fois définir ces statuts et le sens de la patrie commune. Il a fustigé la volonté du gouvernement d’imposer de force la date du référendum sur l’indépendance en Nouvelle-Calédonie et a expliqué qu’il fallait recommencer le processus en respectant les indépendantistes.

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