Le lundi 10 janvier 2022, Jean-Luc Mélenchon tenait une conférence de presse avec Manuel Bompard, directeur de campagne, et Clémence Guetté, responsable du programme.

Le candidat de l’Union populaire présentait ses propositions concernant le recueil des parrainages à réunir pour être candidat à l’élection présidentielle. Il a appelé à modifier les règles concernant les parrainages, 17 jours avant l’ouverture officielle du recueil de ces parrainages. Il a expliqué que le général de Gaulle avait introduit l’idée qu’il y ait 100 parrainages d’élus afin d’éviter les candidatures folkloriques mais qu’aujourd’hui, avec 500 signatures, le filtre était devenu un couperet.

Jean-Luc Mélenchon a rappelé qu’un parrainage n’était pas un soutien et que la confusion entre parrainage d’un candidat à l’élection présidentielle et soutien a été aggravée par la décision de messieurs Hollande et Valls qui ont décidé de les rendre publics.

Il a ensuite abordé le thème de l’inscription sur les listes électorales, soulignant qu’il y avait 48 millions d’électeurs en France avec parmi eux 13 millions de mal-inscrits ou non-inscrits. Il s’est interrogé sur le fait qu’en France il n’y ait pas d’inscription automatique sur les listes au moment où on déclare son domicile officiel, comme cela se fait en Allemagne, en Espagne et en Italie. Il a indiqué qu’alors que l’abstention va croissante dans le pays, il n’y a pas eu une seule campagne nationale d’inscription sur les listes électorales. Il a demandé à ce que le gouvernement fasse une campagne d’inscription sur les listes électorales et saisisse les plateformes numériques pour qu’elles y participent, comme elles le font pour la vaccination contre le Covid.

Interrogé sur la police, le candidat de l’Union populaire a indiqué qu’il fallait la refonder et dissoudre certaines unités qui ne servent à rien comme la BRAV. Il a également appelé à dissoudre les BAC qui qui font essentiellement du flagrant délit et à augmenter les moyens de la police judiciaire qui fait du travail d’enquête. Enfin il a proposé de rétablir le code de déontologie de la police de 1986 et supprimer celui de messieurs Valls et Hollande.