Marche et meeting pour la 6e République à Paris

Le 20 mars 2022, Jean-Luc Mélenchon a prononcé un discours place de la République à Paris en conclusion de la marche pour la 6ème République devant plus de 100.000 personnes.

Il a commencé par dédier ce rassemblement à la résistance du peuple ukrainien et aux russes qui résistent contre l’invasion par Poutine de l’Ukraine. Le candidat de l’Union populaire a rappelé que sa candidature était sur le pas de la porte du second tour de l’élection présidentielle. Il a appelé chaque électeur à choisir en conscience son vote car chaque électeur détient la clef du second tour.L’élection présidentielle est un référendum social, a-t-il affirmé. Tous les candidats de droite et d’extrême-droite sont pour décaler encore l’âge de la retraite tandis que l’Avenir en Commun défend la retraite à 60 ans. De même, Jean-Luc Mélenchon a rappelé ses propositions pour le pouvoir d’achat qu’il prendra par décret : SMIC à 1400 euros nets et blocage des prix.

Enfin, il a évoqué son opposition au projet d’Emmanuel Macron pour démanteler l’école républicaine. En miroir, le candidat de l’Union Populaire propose de revenir sur la réforme du lycée, de recruter des enseignants et d’augmenter leur salaire.

Jean-Luc Mélenchon est ensuite arrivé sur un autre enjeu de l’élection : la démocratie. La démocratie a été abaissée ces dernières années, comme l’ont rappelé diverses institutions internationales. Il a défendu le rétablissement des libertés publiques et la lutte contre la corruption.

Enfin, Jean-Luc Mélenchon a défendu son projet de convoquer une assemblée constituante pour passer à la 6ème République. Cette Constituante, a-t-il développé, sera constituée de personnes jamais élues dans les assemblées de la 5ème république, élus ou tirés au sort. Elle aura pour mission de définir un modèle d’institutions avec une intervention populaire permanente à travers notamment le RIC et le référendum révocatoire. Jean-Luc Mélenchon a ensuite conclu son discours par une métaphore sur l’équinoxe de printemps qu’il a comparé avec l’arrivée du printemps du peuple.