Les contributions à ce chapitre s’articulent autour de plusieurs axes majeurs très différents.

Le premier est celui de l’éducation et de la formation.

De nombreuses contributions ont ainsi trait à l’éducation nationale, avec plusieurs propositions pour améliorer les conditions d’apprentissage des élèves et de travail des personnels : limiter le nombre d’élèves par classe à 20, remettre en place les RASED, revaloriser les AESH ou encore renforcer la formation continue des enseignants. Des propositions en ce sens ont pu être ajoutées au programme.

Plusieurs contributions soulignent la nécessité d’accroître le nombre de propositions relatives à la formation professionnelle, ce qui a été pris en compte.

Pour ce qui est de l’enseignement supérieur et de la recherche, l’abrogation de la loi de programmation de la recherche mise en place sous Macron est l’objet de plusieurs contributions, tout comme la nécessité de fournir les ressources suffisantes à des conditions de vie dignes pour les étudiants.

Enfin, le début de la vie fait l’objet de contributions : augmentation de la durée des congés parentaux, amélioration des conditions de travail dans le domaine de la petite enfance, lutte contre les violences physiques et sexuelles à l’égard des enfants, réforme de l’aide à l’enfance…

Ces contributions variées montrent la nécessité de traiter l’enfance sous deux aspects : d’une part le service public de la petite enfance, d’autre part les questions de protection de l’enfance.

Le service public de la santé est un autre secteur qui fait l’objet de nombreuses contributions. D’abord en matière de prévention, avec la proposition d’interdiction du marketing alimentaire à destination des enfants. La nécessité de lutter contre les déserts médicaux, l’augmentation des salaires, notamment des paramédicaux ou encore le renforcement des moyens de la psychiatrie et de la pédopsychiatrie font partie des propositions qui reviennent régulièrement.

Un autre volet particulièrement présent est celui de l’émancipation.

La culture est ainsi l’un des enjeux qui font l’objet de très nombreuses propositions, avec plusieurs axes : le patrimoine, les zones blanches culturelles, l’éducation artistique et culturelle, les conditions de vie des travailleurs du monde de la culture, etc.

Pour ce qui est du sport, la nécessité de permettre à chacun de s’inscrire à un club, ainsi que la valorisation à la télévision des sports féminins sont évoqués.

D’autres enjeux sont aussi présents, comme celui des personnes en situation de handicap, avec la proposition de déconjugaliser l’allocation adulte handicapé (AAH) ou la généralisation de la traduction des documents administratifs en FALC (Facile à lire et à comprendre). Cette dernière proposition est également présente dans les contributions relatives à l’illettrisme, au côté du financement d’enseignement de français pour les primo-arrivants.

Enfin, des contributions concernent aussi les addictions, avec l’interdiction de la publicité pour les jeux d’argent et la création de salles de consommation à moindre risque qui sont des propositions fréquentes.