Jean-Luc Mélenchon était à Toulouse le 14 juin dans le cadre de la campagne pour le second tour des élections législatives. Il a commencé par répondre à Emmanuel Macron qui avait jugé bon, plus tôt dans la journée de s’exprimer sur le tarmac d’Orly avant de s’envoler pour la Roumanie. Jean-Luc Mélenchon a commenté avec ironie le style de cette déclaration, la comparant aux mises en scène de Trump. Il a espéré à voix haute que M. Macron ne prennent pas aussi les habitudes de M. Trump en matière de réaction à ce à un mauvais résultat électoral.
Il a ensuite répondu sur le fond. Puisque Emmanuel Macron a déclaré ne pas vouloir ajouter au désordre du monde un désordre français, Jean-Luc Mélenchon lui a enjoint de déclarer qu’il le nommerait Premier ministre en cas de victoire de la NUPES. Il l’a aussi interrogé sur les 80 milliards d’euros qu’il a promis de retirer du budget de l’Etat à la Commission européenne. Par quel moyen compte-t-il le faire ? Des coupes claires ? Une hausse de la TVA ?
Jean-Luc Mélenchon a présenté quelques éléments de sa propre primature en matière économique. Il a défendu la logique de la relance populaire, avec notamment la blocage des prix, la hausse du SMIC à 1500 euros nets ou la hausse des petites retraites. Il a aussi défendu, en matière de propriété des entreprise le modèle coopératif. Il a proposé que la politique d’investissement écologique aille de pair avec cette conversion de centaines d’entreprises au modèle coopératif.
Le candidat au poste de Premier ministre a fustigé la croyance éperdue de Macron dans le marché. Il a dénoncé la domination capitaliste du temps court sur le temps long. A l’inverse, il a exposé l’objectif du modèle économique de la NUPES : celui de l’harmonie entre les êtres humains et avec la nature par la planification écologique mise en œuvre par un ou une vice premier ministre.
Jean-Luc Mélenchon a souligné le caractère exceptionnel de la NUPES en tant que plus large accord électoral et programmatique de l’histoire de la gauche. Les 650 mesures du programme partagé de la NUPES, permettront de répondre aux urgences sociales et écologiques.
Le candidat au poste de Premier ministre a annoncé vouloir injecter de la 6eme République dans la 5eme République tandis que Macron amènera de la 4eme République, c’est-à-dire de l’instabilité et du désordre. Jean-Luc Mélenchon, candidat au poste de Premier ministre a réitéré sa demande de débat avec Mme Borne, qu’il compte remplacer.
Jean-Luc Mélenchon a adressé un message à la jeunesse, qui a voté à 40% pour la NUPES au premier tour des élections législatives pour l’inciter à se mobiliser au deuxième tour.
Pour finir, il a appelé à rompre les chaînes du néolibéralisme et a envoyer un message d’audace de la Nation française au monde.