Objectif 500 parrainages

Comment se passe la recherche des parrainages ?

Nous avons un programme : l’Avenir en Commun. Une stratégie : l’Union populaire. Un candidat : Jean-Luc Mélenchon.

Plus de 250 000 citoyens lui ont accordé leur parrainage. Cependant, les règles de la 5ème République confient aux élus locaux le droit de décider qui peut être candidat dans cette élection.

Pour être candidat, il faut recueillir au moins 500 parrainages d’élus. 47 000 élus ont le droit de parrainer un candidat dont 35 000 maires. Ces derniers sont donc les interlocuteurs à privilégier. Nous ne leur demandons pas un soutien politique mais de rendre possible la candidature de Jean-Luc Mélenchon.

Jean-Luc leur a adressé une lettre pour solliciter leur parrainage. L’engagement à parrainer est formalisé par la signature par le maire d’un formulaire de promesse de parrainage. Ensuite, à partir du 30 janvier, les maires auront 3 semaines pour confirmer leur engagement en adressant au Conseil constitutionnel leur parrainage « officiel »

Chaque élu ne peut parrainer qu’un unique candidat. Nous devons faire face à de nombreux obstacles. Certains passent des consignes pour essayer de nous faire trébucher à cette étape. C’est un problème démocratique. Nous en appelons donc à l’indépendance d’esprit des maires et à leur conscience républicaine.

Dans ce contexte, la recherche des parrainage demande l’implication du plus grand nombre de volontaires pour rencontrer un maximum de maires.

Les étapes

  1. Je me propose comme volontaire et accède à l’application des parrainages sur Action populaire.

    L’application dispose d’un moteur de recherche et permet d’identifier les maires à solliciter, d’indiquer ceux que je me charge de rencontrer et de centraliser le résultat des démarches.

  2. J’identifie les maires que je m’engage à rencontrer pour solliciter leur engagement à parrainer. Je vise un maximum de petites communes rurales, en priorité les maires « Divers gauche » ou « Sans étiquette » mais pas uniquement. Un maire de droite peut par exemple nous accorder un parrainage par souci de pluralité de la vie démocratique. Je pense aussi à faire jouer mes connaissances ! Quand je vais à la rencontre d’un maire que j’ai ciblé, ne pas hésiter à visiter les communes alentour. C’est parfois dans celles qu’on avait pas ciblé au départ que l’on obtient la signature.

  3. Je privilégie le contact direct avec les maires. Il est plus facile pour un maire d’opposer un refus quand il reçoit un mail ou un coup de fil que quand il est face à une personne qui vient le voir directement. Il est parfois très compliqué d’obtenir un rendez-vous. Il ne faut pas hésiter à se rendre dans les villages et les mairies pour une rencontre républicaine avec le maire sans prévenir de son arrivée. L’accueil est en général très courtois.

  4. Je rencontre les maires avec des copies des lettres de JLM et des formulaires d’engagement à parrainer sur moi. Si le maire est d’accord, il peut signer tout de suite. S’il demande un temps de réflexion, je lui laisse les documents et je reprends contact avec lui (ne pas trop attendre). Vous pouvez lui dire que vous comprenez et respectez le temps de la réflexion et que vous êtes disponibles pour revenir le voir ultérieurement. Il faut chercher à ne jamais clore la discussion, à proposer de repasser plus tard quand le moment du choix sera venu. Proposez lui de lui laisser vos coordonnées personnelles.

  5. Dans la discussion, le but n’est pas d’obtenir un soutien politique ou de convaincre les maires du bien fondé de notre programme mais d’insister sur la question démocratique. Nous en appelons à leur indépendance d’esprit pour assurer le pluralisme de l’élection en permettant l’expression des courants d’opinion significatifs de notre peuple. La candidature de JLM est celle d’un programme qui a déjà réuni 7 millions de voix en 2017. Peut-on imaginer qu’il ne puisse pas se présenter faute de parrainages suffisants ?

  6. J’écoute ce que le maire a à dire et les problématiques qu’il exprime. Je peux mettre en avant que nous défendons l’autonomie des communes et leurs moyens budgétaires. Elles sont pour nous les piliers de la démocratie.

    • Le maire pense parrainer un autre candidat ? Invitez le à y réfléchir. LR, PS, LREM ou PCF ? Ils ont déjà assez d’élus pour assurer leur candidature si ils décident de se présenter. Ils n’ont pas besoin d’une signature supplémentaire alors qu’elle est précieuse pour nous. LO, NPA ou un autre candidat d’extrême gauche ? Ils ont évidemment le droit de se présenter mais il faut d’abord assurer que Jean-Luc Mélenchon ait ses 500 signatures car c’est lui qui peut incarner une démarche majoritaire.

    • Le maire regrette la division de la gauche ? Elle n’est pas de notre fait. Jean-Luc Mélenchon a proposé à plusieurs reprises, sans succès, une « fédération populaire ». Le PS a fait le choix de désigner une candidate très libérale, Anne Hidalgo. EELV a choisi une primaire interne. Quand au PCF, nous avons essayé de le convaincre de continuer à porter ensemble, comme en 2012 et 2017, le projet « L’Avenir en Commun » et maintenons la proposition d’une démarche commune aux élections présidentielles et législatives. La stratégie de l’Union populaire avec la candidature de Jean-Luc Mélenchon est aujourd’hui un pôle de clarté programmatique et de stabilité politique pour ceux qui veulent changer les choses. C’est la candidature qui peut bouleverser le jeu du 2nd tour.

    • Le maire craint le jugement des citoyens de la commune ? Insister sur le fait qu’il ne s’agit pas d’un soutien politique mais d’un geste démocratique. Nous l’expliquerons publiquement de cette manière. Dans les communes où le score de JLM en 2017 était important, je peux insister sur le fait que les citoyens de la dite commune ne pourront pas lui reprocher son choix démocratique de parrainer un candidat qui a déjà obtenu de nombreux soutiens dans sa commune.

    • Le Maire dit qu’il souhaite consulter son conseil municipal ? C’est une attitude respectable mais la loi prévoit qu’il s’agit d’une prérogative personnelle du maire. Les conseils municipaux sont par nature pluriels politiquement et des élus s’opposeraient toujours au parrainage de tel ou tel candidat. C’est le maire qui doit prendre ses responsabilités.

    • Le maire me dit qu’il ne parrainera personne ? J’argumente. Nous sommes partisan d’une 6ème république mais dans le régime institutionnel actuel, ce sont les maires qui ont la responsabilité de garantir le pluralisme de l’élection présidentielle. La question à laquelle doivent répondre les maires est « Jean-Luc Mélenchon doit-il avoir le droit de se présenter à l’élection présidentielle ? ». Je reste toujours courtois et je ne ferme jamais la porte à la discussion. Je lui propose par exemple d’y réfléchir et de le recontacter dans deux ou trois semaines.

  7. J’indique sur l’application le résultat de mes rencontres.

    Une fois l’entretien réalisé, j’indique le résultat
    sur la fiche de l’élu⋅e dans l’application de parrainages. Cela me permet d’envoyer numériquement le formulaire de parrainage si je l’ai déjà fait signer, ou d’indiquer que l’élu⋅e souhaite l’envoyer lui ou elle-même (pour que l’équipe de campagne puisse le ou la relancer si nous ne recevons rien).

    En cas de refus ou si l’élu n’a pas encore pris sa décision, en connaître les motivations permettra à l’équipe de campagne de déterminer s’il est utile de recontacter l’élu⋅e à une date ultérieure.

Vous devez d’abord demander l’accès à l’application avant de l’utiliser

Parrainer Jean‑Luc Mélenchon

Je suis élu et souhaite apporter ma signature pour autoriser la candidature de Jean‑Luc Mélenchon :

L'application de parrainage

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Documents et supports

À utiliser durant le processus d’engagement

L’application ne gère pour le moment que les maires et maires délégué⋅es. Cela ne doit pas vous décourager de solliciter d’autres élu⋅es disposant du pouvoir de parrainer une candidature à l’élection présidentielle.

Contact

Pour toute demande, contactez un de vos référents départementaux.

Vous pouvez aussi contacter [email protected] ou le 06 30 32 57 17.

Questions

Les élu·es détenteurs d’un ou plusieurs des mandats suivants peuvent parrainer une candidature pour l’élection présidentielle :

  • Les maires, les maires délégué·es et les maires d’arrondissement de Paris, Lyon et Marseille
  • Tous les conseillers de Paris
  • Les présidents des communautés de communes, des communautés d’agglomération, des communautés urbaines et des métropoles
  • Tous les conseillers de la métropole de Lyon
  • Les conseillers départementaux et les conseillers régionaux
  • Les conseillers des autres collectivités de rang départemental et régional
    Alsace, Corse , Guadeloupe, Guyane, Martinique
  • Les député·es, les sénateurs et sénatrices, ainsi que les parlementaires européens de nationalité française et élu·es en France
  • Les conseillers de l’Assemblée des Français de l’Étranger et les Présidents de conseils consulaires
  • Les membres des Assemblées des Territoires d’Outremer
    Polynésie française, Wallis et Futuna, Saint-Barthélémy, Saint-Martin, Saint-Pierre-et-Miquelon), et les membres des trois Assemblées de Province de la Nouvelle-Calédonie

Parmi ceux-ci les maires représentent l’écrasante majorité des parrainages disponibles, avec plus de 35 000 communes.

Lire la vidéo sur Miniature de la vidéo « Objectif : 500 parrainages » aux AMFIS 2021