Pendant un mois et demi (du 12 mai au 30 juin), le progrès social et humain a été l’angle programmatique mis en avant dans la campagne. Il s’agissait de la 3e séquence, après une première intitulée “Démocratie et libertés, vite la 6e République” et une deuxième dédiée à la planification écologique.
Cette séquence s’est ouverte par la publication du 3e des Cahiers de l’Avenir en commun. Il réunit des propositions pour répondre à l’urgence sociale dans toutes ses dimensions : viser le plein emploi, réduire le temps de travail, permettre à l’État d’organiser la bifurcation écologique, protéger l’avenir des nouvelles générations et garantir la dignité aux plus anciens. Nous voulons une société où la justice sociale s’impose face aux logiques de prédation financière et de privilèges pour les plus riches.
Secteur par secteur, ce numéro présente nos propositions pour aller vers le plein emploi, à l’heure ou Emmanuel Macron fait la guerre aux chômeurs plutôt qu’au chômage. Ce troisième Cahier de l’Avenir en commun consacré au progrès social et humain a été envoyé à des universitaires qui ont accepté notre proposition d’envoi et viendront enrichir le programme par leurs analyses et leurs remarques.
Forts de l’expérience acquise lors des séquences précédentes, nous avons pu organiser autour de cette revue et des propositions qu’elle contient un nombre conséquent d’émissions dans un temps restreint (10 émissions en 1 mois et demi contre 11 émissions en 2 mois lors de la deuxième séquence et 5 en un mois et demi lors de la première séquence). Une très grande variété d’angles sur le progrès social et humain a pu être abordée : plein-emploi, logement, école, conditions de travail, handicap, petite enfance, culture…
Ces émissions furent un succès indéniable en matière d’intervenants extérieurs à la campagne notamment associatifs et syndicaux, avec la participation d’un certain nombre de présidents ou de secrétaires généraux d’associations et syndicats. Les invités ont également été très divers avec la présence d’universitaires et d’intellectuels (économistes, sociologues…) et d’acteurs de terrain (psychologue en crèche, médecin urgentiste, professeure des écoles, journalistes…). Des contacts positifs ont été noués avec un grand nombre d’économistes prestigieux qui ont dû décliner pour des raisons d’agenda mais également avec des personnalités très diverses (universitaires, journalistes, directeurs d’écoles…).
Les statistiques de visionnage de ces émissions montrent que la dynamique des deux premières séquences se poursuit. Le nombre total de vues des vidéos relatives à l’actualisation du programme s’est élevé à plus d’un million à la fin de la séquence.