Tout au long de la campagne, de nombreuses organisations (associations, syndicats, collectifs, etc) sollicitent Jean-Luc Mélenchon pour qu’il détaille ses propositions sur des enjeux qui les concernent. L’équipe du programme et les groupes thématiques répondent, pour chacune de ces demandes, en développant des points précis de notre programme l’Avenir en commun.

SOS Racisme est une association créée en 1984, dont le but est la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et plus généralement toutes les formes de discrimination. Voici nos réponses à leurs 30 propositions.

Le programme l’Avenir en commun est résolument engagé en faveur d’une République universaliste contre le racisme et les discriminations. Nous nous reconnaissons donc dans les 30 propositions de SOS Racisme pour une société plus égalitaire et plus fraternelle. Plusieurs propositions de notre programme et de ses livrets recoupent les demandes de SOS Racisme.

I. Un État exigeant pour lui-même

En ce qui concerne les propositions 1 à 12, regroupées sous l’intitulé « Un État exigeant pour lui-même », l’Avenir en commun propose de refonder les activités de la police pour garantir le droit à la sûreté, assurer que les gardiens de la paix respectent les principes de l’État de droit et agissent pour la protection des libertés individuelles et collectives. Plus spécifiquement nous proposons de :

Il nous apparaît donc que les 12 propositions portées par SOS Racisme dans ce domaine correspondent aux propositions de l’Avenir en commun et de ses livrets thématiques rappelées ci-dessus, et qu’elles seront donc reprises et mises en œuvre par le gouvernement de l’Union populaire.

II. Un État exigeant envers les grands acteurs de la vie quotidienne

Les propositions 13 à 21 de SOS Racisme vont dans le même sens que les engagements de l’Avenir en commun visant à garantir l’égalité républicaine jusqu’au bout, notamment pour les quartiers populaires, le plein emploi, la reconnaissance de la citoyenneté dans l’entreprise et de droits nouveaux aux salarié·es, le droit au logement et des médias libre et pluralistes. Les propositions suivantes de l’Avenir en commun et de ses livrets entrent notamment en résonance avec les propositions de SOS Racisme :

Les propositions 13, 14, 15, 16, 17, 19, 20 et 21 de SOS Racisme sont donc compatibles avec les propositions de l’Avenir en commun et de ses livrets. Elles seront donc reprises et mises en œuvre par le gouvernement de l’Union populaire.

III. Un État qui aide à renseigner le réel

Les propositions 22 et 23 de SOS Racisme vont dans le même sens que l’ambition de l’Avenir en Commun de refonder un service public national de l’enseignement supérieur et de la recherche, et de mettre en œuvre un grand plan d’action contre les discriminations (emploi, logement, éducation, santé…). 

La proposition suivante de l’Avenir en Commun recoupe notamment les deux propositions de SOS Racisme :

Les propositions 22 et 23 seront donc reprises et mises en œuvre par le gouvernement de l’Union populaire.

IV. Un État qui contribue à apaiser les tensions historiques

Les propositions 24 et 25 de SOS Racisme partagent le même esprit que les propositions suivantes de l’Avenir en Commun :

Ces deux propositions de SOS Racisme seront donc reprises et mises en œuvre par le gouvernement de l’Union populaire.

V. Un État qui croit en sa jeunesse

L’Avenir en commun défend un projet de reconstruction d’une école de l’égalité et de l’émancipation. La proposition 26 de SOS Racisme va dans ce sens, le gouvernement de l’Union populaire s’engagera donc à financer par l’État des séjours linguistiques, culturels ou de découverte pour tou·tes les élèves, sans mettre en péril ceux déjà existants sur les séjours et activités artistiques et culturelles.

VI. Un État qui fait progresser la citoyenneté

Les deux dernières propositions de SOS Racisme correspondent tout à fait à ce que défend l’Avenir en Commun en matière de République universaliste et pour une politique migratoire humaniste et réaliste. Ainsi, nous proposons de :