Sur les enjeux numériques, l’action directe de l’Etat dans le développement du logiciel libre apparaît : proposition d’une « agence publique de logiciel libre » au niveau national ou européen, qui effectue un travail de planification en identifiant les manques et les logiciels libres stratégiques domaine par domaine, et effectue un travail de développement en finançant les projets stratégiques en logiciel libre, ainsi que le soutien à l’usage du logiciel libre via des centres de compétences qui assisteraient les administrations, l’enseignement, le grand public. Cet enjeu a été intégré au programme.
Les données personnelles font l’objet de contributions avec des propositions diverses : création d’une taxe sur les données personnelles récoltées par les GAFAM, constitutionnalisation du droit au chiffrement des données, etc. A noter également, des propositions visant à réduire l’impact écologique du numérique (réglementations sur l’obsolescence programmée, politiques incitatives sur le low-code, indices carbones sur le web…) et des propositions sur la publicité et la protection des mineurs sur internet (prévention des addictions au numérique…).
Au sujet de la mer, les propositions nouvelles se concentrent sur la nécessité de lutter contre la pollution : un plan de modernisation de la marine marchande, notamment pour développer des propulsions moins polluantes, la lutte contre l’acidification des océans ou encore interdire le prélèvement de sable des plages pour la construction. Ces propositions ont été ajoutées. Le développement des énergies marines renouvelables est également confirmé comme une priorité par plusieurs propositions
Au sujet de l’espace, parmi les 17 contributions reçues, 2 ont trait à des propositions nouvelles (moratoire sur la conquête de l’espace et interdiction des vols habités commerciaux, méga-constellations et pollutions). Des mesures ont été ajoutées en ce sens.