Le jeudi 10 mars 2022, Jean-Luc Mélenchon était l’invité des Grandes Gueules sur RMC. Il a d’abord répondu aux questions concernant sa position sur le conflit en Ukraine. Il a rappelé que la position non-alignée qu’il défend pour la France ne veut pas dire une neutralité sur le conflit en cours. Il a donc réaffirmé sa condamnation de l’invasion russe en Ukraine. Il a rappelé qu’il alerte depuis des années sur le risque d’un conflit armé dans un pays qui compte 16 réacteurs nucléaires et la centrale de Tchernobyl.
Le candidat de l’Union populaire a posé la question de l’efficacité des sanctions contre la Russie qui frappent l’ensemble de la population. Il a appelé à des répliques ciblées sur les oligarques pour faire céder les soutiens matériels du régime de Poutine. Il a par ailleurs posé la question du prix des matières premières, notamment du pétrole et du gaz, et a rappelé que les États-Unis étaient entrés en discussion avec le Venezuela et l’Iran sur le sujet.
Jean-Luc Mélenchon a ensuite parlé du logement. Il a dénoncé le fait qu’on ne puisse pas parler de ce sujet dans la présidentielle. Il a expliqué que pour faire face à l’augmentation du coût du logement, il fallait en construire davantage, et il a rappelé que son programme prévoyait d’en construire 200 000 par an. Il a aussi dit qu’il bloquerait les loyers. Concernant le pouvoir d’achat au sens large, il a affirmé vouloir bloquer les prix des produits de première nécessité et ramener les prix du carburant à 1,40 euros le litre.
Le candidat de l’Union populaire a ciblé la volonté de Macron de porter la retraite à 65 ans. Il a affirmé que, pour sa part, il la rétablirait à 60 ans. Il a aussi expliqué comment financer cette mesure. Il a aussi dit qu’il porterait la retraite au niveau du SMIC revalorisé à 1400 euros pour une carrière complète et a affirmé être l’ami des petits patrons du fait de ses mesures en faveur du pouvoir d’achat qui font tourner les petits commerces.
Enfin, Jean-Luc Mélenchon a répondu aux questions des intervenants sur le plateau concernant la police, l’islamisme ou encore l’après-présidentielle. Il a par ailleurs affirmé qu’un second tour face à Macron serait l’occasion d’un vrai débat sur des sujets sérieux comme l’école, le logement, la retraite ou les salaires.