Le 17 juin 2022, Jean-Luc Mélenchon était l’invité de l’émission « Questions de confiance » sur BFMTV et RMC.
Apolline de Malherbe l’a tout d’abord questionné sur le déplacement d’Emmanuel Macron en Ukraine. Le candidat Premier ministre a souligné que Macron était parti à Kiev en pensant que l’élection législative serait une formalité administrative et en enjambant le débat. La victoire de la NUPES au premier tour des élections législatives l’a ensuite poussé à des déclarations en catastrophe sur les tarmacs. Sur la situation internationale, Jean-Luc Mélenchon a rappelé que la Constitution donne au Président et au Premier ministre des raisons parallèles de s’exprimer sur les questions de défense et de politique étrangère. S’il est Premier ministre, la France parlera d’une seule voix. Il ne faudrait pas apparaître comme une cohorte confuse à l’étranger.
Le candidat Premier ministre de la Nouvelle Union Populaire a ensuite évoqué les déclarations du ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire. Ce dernier indique vouloir réduire le déficit à 3 % sans expliquer où il va trouver les 80 milliards d’euros à économiser pour atteindre cet objectif. Jean-Luc Mélenchon a indiqué que Bruno Le Maire suivrait les demandes de la Commission européenne en faisant des coupes dans toutes les dépenses publiques : prestations sociales, logement, santé, éducation. Il a rappelé que 17 000 lits avaient été supprimés dans les hôpitaux par le gouvernement dont 5 700 en pleine crise.
Interrogé sur la sécheresse et la canicule, Jean-Luc Mélenchon a expliqué que les libéraux pensent pouvoir répondre à cette situation via le marché, ce qui explique l’inactivité du gouvernement. Il a souligné qu’il sera nécessaire d’avoir des discussions sur les conditions de travail des gens à cause du réchauffement climatique car il n’est plus possible de travailler correctement au-delà de certaines températures. Il a ensuite rappelé que, de son côté, il avait démarré sa campagne présidentielle sur le thème du cycle de l’eau sans que ça intéresse les médias. Le crise de l’eau va provoquer d’énormes problèmes : avec les animaux, l’agriculture, les êtres humains. Il est donc nécessaire d’agir réellement contre le mésusage de l’eau.
Jean-Luc Mélenchon a conclu son intervention en indiquant que les candidats de la NUPES étaient présents dans 406 circonscriptions et donc qu’il était possible de l’emporter au second tour. Il a appelé les gens à aller voter, pour éviter la pagaille et avoir un choix déterminant pour leur avenir et celui du pays. Il a indiqué qu’il serait prêt, dès lundi, à constituer un gouvernement si la NUPES l’emporte le 19 juin.