Tout au long de la campagne, de nombreuses organisations (associations, syndicats, collectifs, etc) sollicitent Jean-Luc Mélenchon pour qu’il détaille ses propositions sur des enjeux qui les concernent. L’équipe du programme et les groupes thématiques répondent, pour chacune de ces demandes, en développant des points précis de notre programme l’Avenir en commun.

Réponse à la Fédération nationale solidarité femmes

Le quinquennat qui s’achève aurait dû être celui de l’égalité femmes-hommes. Emmanuel Macron l’avait déclaré « grande cause nationale » en novembre 2017. Il n’en a rien été. L’inaction du gouvernement a été coupable. Au total, près de 500 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint entre 2017 et 2021. C’est-à-dire une tous les trois jours. Les femmes ont dû compter sur elles-mêmes. Une fois de plus, leur auto-organisation aura permis de franchir des étapes décisives. Ainsi, ce quinquennat aura été celui de la libération de la parole, autour du mouvement #MeToo et de ses répliques dans différents secteurs. L’humanité entière en bénéficie.

Il faut agir. Le temps presse. Les associations ont chiffré ce plan à un milliard d’euros. Mais il n’a pas été mis en œuvre. Nous le ferons.

Parmi l’arsenal de mesures, certaines sont immédiatement applicables : elles seront mises en œuvre dès notre arrivée au pouvoir. Nous enverrons un signal fort : en France, toutes les femmes sont enfin protégées.

Nous mettrons en place un plan d’action qui reposera sur trois axes prioritaires :

Orchestre de cette stratégie, un Haut-commissariat à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles sera chargé de coordonner, avec les associations et l’ensemble des acteurs publics, l’élaboration de ce plan d’action. Sa mission sera d’impulser un plan d’action et d’en suivre la mise en œuvre, ce dont il devra rendre compte auprès des associations et publiquement, en toute transparence.

Plus spécifiquement par rapport à vos propositions :

  1. Agir à l’international :

La France est loin d’atteindre l’objectif fixé par la Convention d’Istanbul, pourtant ratifiée en 2014, qui impose aux pays signataires « un accueil sûr dans des refuges spécialisés pour femmes, répartis dans toutes les régions et capables de recevoir une famille pour 10 000 habitants ». Pour l’atteindre, il faudrait ouvrir près de 40 000 places.

Notre plan consacré à la question de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles prévoit et chiffre la création de ces 40 000 places. 

À l’échelle internationale, nous adopterons une diplomatie féministe en augmentant les financements internationaux pour les droits des femmes et en poussant l’adoption de la clause de la législation la plus favorisée en Europe. L’égalité conditionnera la participation de la France à telle ou telle action d’aide ou de coopération. La promotion de la convention d’Istanbul fera donc pleinement partie de notre politique diplomatique.

  1. Agir sur les politiques publiques :

Nous avons vivement dénoncé la volonté d’ouverture à la concurrence du 39.19. Plus spécifiquement, notre plan consacré aux féminicides prévoit ceci : 

« Après avoir voulu privatiser le numéro d’écoute 3919, le gouvernement a fini par reculer devant la protestation générale et laissé à la Fédération nationale Solidarité femmes sa gestion. Plutôt que de précariser les gestionnaires du 3919, le gouvernement de l’Union populaire double les moyens dédiés pour que les répondantes et les répondants au téléphone soient plus nombreux, éviter tout créneau horaire sans réponse et améliorer ainsi la prise en charge des victimes. 

Le gouvernement de l’Union populaire augmente, dès l’été 2022, les moyens dédiés aux associations de lutte contre les violences faites aux femmes. Il se fonde pour cela sur les besoins estimés par les associations : le critère comptable ne saurait s’imposer face à une telle cause. 

Immédiatement, par exemple, le financement des centres dédiés et spécialisés est ainsi augmenté pour permettre aux associations d’assurer un accompagnement suffisant des femmes hébergées. 

Les associations sont assurées de la pérennité de ces financements : c’est une condition essentielle de l’efficacité de leur action, qui s’inscrit dans le long terme. Elles cessent ainsi de devoir dépendre de collectes de dons privés pour leurs missions quotidiennes : par exemple, la Fondation des femmes a dû compter sur la générosité publique pour mettre en œuvre le dispositif #ToutesSolidaires, qui est parvenu à mettre à l’abri 750 femmes pendant le confinement. Cela doit relever de la solidarité nationale. »

Le gouvernement de l’Union populaire contiendra un·e haut-commissaire chargé·e de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, dont l’autorité sera du niveau des ministres. 

Le budget consacré aux droits des femmes et singulièrement à ce sujet sera massivement augmenté. En la matière, nous défendons le “quoi qu’il en coûte”. 

Spécifiquement pour la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, nous prévoyons le budget suivant chaque année :

ActionBesoin annuel estimé
Accompagner la révélation des faits et l’accès aux droits
Campagne d’information10 millions
Dispositifs d’accueil, d’orientation et d’accompagnement450 millions
Permanence téléphonique (3919)3,5 millions
Formation continue obligatoire de l’ensemble des professionnel·les de la sécurité (police/gendarmerie)6,5 millions
Formation continue obligatoire de l’ensemble des professionnel·les de la santé6,6 millions
Permanences d’intervenant·es sociaux·les dans chaque commissariat/gendarmerie20 millions
Total accompagnement et accès aux droits496,6 millions
Mettre en sécurité
Création de 40 000 places d’hébergement en centres dédiés et spécialisés450 millions
1 500 téléphones grands dangers et bracelets anti-rapprochement1,35 million
Total mise en sécurité451,35 millions
Accompagner la phase judiciaire
Formation continue obligatoire de l’ensemble des professionnel·les de la justice0,1 million
Alignement du règlement de l’aide juridictionnelle accusé / partie civile2,2 millions
Total phase judiciaire2,3 millions
Accompagner jusqu’à la sortie effective et durable des violences
Dispositifs d’accès aux soins en psycho-traumatologie (type Maison des femmes de Saint-Denis)56,4 millions
Besoins en recherche et développement
Recherche et développement100,6 millions
TOTAL1,107 milliard
  1. Agir sur la législation, l’accès à la justice

La nomination de structures référentes spécialisées

Nous partageons l’ensemble de ces propositions, qui sont reprises dans nos documents programmatiques, notamment le plan féminicides : 

« Il faut parallèlement améliorer la formation des magistrat·es afin qu’ils et elles puissent s’approprier pleinement l’ensemble du spectre des procédures tant pour la protection des victimes que pour la prise en charge des auteurs. Nous lancerons un vaste plan de formation continue qui assurera la formation de l’ensemble des professionnel·les de la justice pendant le quinquennat. 

La création d’un pôle judiciaire de lutte contre les violences intrafamiliales au sein des juridictions améliorera le traitement de ces affaires. Il comprendra des magistrat·es ainsi que des officier·es de police judiciaire spécialement formé·es. Des moyens spécifiques seront alloués pour réduire les délais dans les cas de violences sexuelles et sexistes. »

« L’ensemble des personnels en contact avec les victimes de violence doivent bénéficier d’une formation continue obligatoire. Il s’agit des professionnel·les de la sécurité (policier·es, gendarmes) et de la santé (médecins généralistes, urgentistes, gynécologues, sages-femmes, psychiatres). C’est essentiel pour les victimes comme pour les personnels. Cette formation doit être d’une durée de plusieurs jours pour permettre la compréhension des enjeux, des causes, de la diversité des situations et doit comporter une dimension pratique. Pour avoir un effet d’entraînement, l’ensemble des personnels doivent pouvoir être formés dans la durée du mandat. »

« Enfin, des permanences d’intervenant·es sociaux·les police/gendarmerie (ISCG) doivent être mises en place chaque semaine dans l’ensemble des commissariats de police et brigades de gendarmerie de France. »

« Créer un pôle judiciaire spécialisé dans les violences intrafamiliales par cour d’appel, comprenant des magistrat·es du siège et du parquet ainsi que des officier·es qui pourront prendre en charge rapidement les dossiers et ainsi diminuer drastiquement les délais d’attente des procédures »

La réponse pénale aux violences conjugales

Nous partageons pleinement ces propositions, là aussi reprises dans nos documents programmatiques :

« Contrairement à ce que prévoit le code de procédure pénale, un certain nombre de victimes d’infractions se voient refuser leur dépôt de plainte par des officiers de police judiciaire qui outrepassent leur fonction. Ces derniers qualifient la nature du préjudice avant que la plainte soit déposée, ce qui a un effet dissuasif sur la victime. De même, le code de procédure pénale doit prévoir explicitement la possibilité pour la victime de bénéficier des services d’un avocat ou d’une assistance psychologique pendant le dépôt de plainte. 

Dans chaque commissariat, une cellule d’urgence avec un personnel spécialisé est rendue disponible. Elle peut être activée par une victime de violence sexuelle, viol ou agression. Elle lui assure soutien psychologique, écoute, accompagnement pour le dépôt de plainte et les examens médicaux. Sans ce soutien, les victimes se retrouvent trop souvent seules face à l’immensité de ces tâches. »

« Il est ainsi donné pour instruction aux services de police et de gendarmerie ainsi qu’aux parquets d’assurer systématiquement la communication de ses droits à toute victime déclarant des violences conjugales. L’instruction est également donnée aux parquets de demander à la victime si elle souhaite que le parquet se charge de la sollicitation de délivrance de l’ordonnance de protection ainsi que de la notification du conjoint. Cela contribue en outre à un moindre cloisonnement entre le parquet et le juge civil. Il est également demandé aux juridictions de réduire autant que possible le délai maximum de six jours dans lequel se tient l’audience afin d’assurer la concrétisation la plus rapide de ces mesures d’urgence. »

« Bien que l’effet protecteur des téléphones grave danger (TGD) ne doive pas être surestimé et que son usage ne soit pas adapté à toutes les situations, le dispositif a permis d’éviter de nombreux drames. Pour le moment, les objectifs de mise en circulation de TGD ne sont pas atteints et leur accès est très disparate selon les régions. Nous augmentons le budget du dispositif afin d’en mettre en service 1 500 supplémentaires et permettre à toutes les femmes qui en ont besoin d’y accéder. Les plateformes d’écoute sont actuellement gérées par Orange et Allianz : nous ferons revenir la gestion de ce dispositif dans le secteur public.

Les téléphones sont doublés de bracelets anti-rapprochement. Ce bracelet fonctionnera à terme en lien avec la police de proximité afin de pouvoir agir le plus rapidement possible. 

Dans le cas où le dispositif de protection est abandonné sur demande de la victime, instruction est donnée de vérifier systématiquement que cette demande ne découle d’aucune contrainte. Pour cela, une évaluation psycho-sociale est systématiquement mise en place. »

La modification des ordonnances de protection

Ces propositions vont dans le même sens que les nôtres, c’est à dire d’une systématisation, d’un renforcement et d’un raccourcissement des délais pour une ordonnance de protection.

La définition législative des violences conjugales et sexuelles

Ces propositions vont dans le même sens que les nôtres et dans le sens de ce que nous avons défendu à l’Assemblée nationale.

L’exercice de l’autorité parentale

Nous partageons ces propositions. Nos documents programmatiques font plusieurs propositions qui vont dans le même sens :

« Après un féminicide, les enfants sont généralement confiés à un membre de la famille, maternelle ou paternelle. Notre volonté de protéger les enfants dans ce cas précis s’articule autour de deux axes : un volet portant sur le suivi psychologique et matériel de l’enfant, et un volet portant sur les dispositions juridiques qui lient l’enfant au meurtrier de sa mère. 

D’une part, nous engageons partout un partenariat entre les parquets, les hôpitaux pédiatriques et les psychologues spécialisés afin de permettre un premier diagnostic rapide des besoins psychologiques, matériels et logistiques. Ce dispositif est actuellement expérimenté dans le département de la Seine-Saint-Denis. Il sera déclenché à chaque ouverture d’enquête dans les services de police. Les fratries seront prises en charge ensemble. Le syndrome de stress post-traumatique peut se développer bien après l’événement traumatisant : une prise en charge au long cours sera donc mise en œuvre. 

D’autre part, nous renforçons le droit de l’enfant victime en lui permettant d’être libéré de l’autorité parentale du parent meurtrier dès la mise en examen. L’enfant victime sera alors immédiatement libéré de l’obligation alimentaire prévue par la loi, qui oblige un enfant à aider un parent qui n’est pas en mesure d’assurer ses besoins.

Nous créerons un fonds dédié aux victimes des féminicides pour dédommager les enfants afin de leur permettre d’appréhender leur vie d’adulte avec une assise matérielle. Un suivi éducatif spécialisé renforcé, mobilisant des éducateur·rices spécialisé·es sera systématiquement proposé. Dès 16 ans, ces enfants pourront choisir de changer de nom de naissance : ils bénéficieront pour cela d’un accompagnement. Un statut similaire à celui de pupille de l’État sera créé afin que les enfants victimes soient pris en charge par la société et bénéficient d’une bourse pour poursuivre leurs études dans un établissement public. »

  1. AGIR CONTRE LA PRÉCARISATION POST-SÉPARATION DES FEMMES

La prise en charge des familles monoparentales

Nous partageons la plupart de ces propositions, dont certaines sont présentes explicitement dans notre programme : 

D’autres mesurent viendront soutenir notamment les familles monoparentales, comme notre réforme fiscale qui supprime l’injuste quotient familial fiscal pour le remplacer par un crédit d’impôt par enfant, bénéficiant y compris aux non imposables ; ou encore la garantie d’autonomie qui garantit des revenus au seuil de pauvreté au minimum, ce qui concerne un tiers des familles monoparentales.

Le soutien financier aux femmes victimes de violences

L’emploi

Si ces points ne sont pas précisément dans notre programme, ils nous semblent tout à fait intéressants à étudier en vue de leur mise en place.

Les « pensions alimentaires »

Nous partageons ces propositions, dont plusieurs sont explicitement dans notre programme :

  1. POUR UN ACCUEIL SPÉCIFIQUE FEMMES VICTIMES DE VIOLENCES

Nous partageons l’ensemble de ces propositions, qui sont toutes reprises par notre plan dédié à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles

  1. AGIR POUR HÉBERGER LES VICTIMES DE VIOLENCES

Nous partageons l’ensemble de ces propositions, qui sont toutes reprises par notre plan dédié à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles

  1. AMÉLIORER L’ACCÈS AU LOGEMENT DES VICTIMES DE VIOLENCES

Nous partageons l’ensemble de ces propositions, dont plusieurs sont reprises explicitement dans notre plan dédié à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles :

« Une circulaire demandera donc aux préfectures d’appliquer strictement la loi, qui prévoit que les femmes disposant d’une ordonnance de protection sont un public prioritaire au titre du droit au logement opposable (DALO). Les préfectures leur attribueront donc des logements en priorité. Les directions régionales de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS) seront chargées de contrôler l’action des bailleurs en la matière pour assurer le respect de cette priorité. De plus, les procédures seront simplifiées pour que les femmes victimes soient reconnues prioritaires suite au dépôt de plainte, sans attendre l’ordonnance de protection. »

« Pour que la priorité soit réellement effective, il faut en finir avec l’engorgement global du logement social : 450 000 attributions seulement en 2019 pour 3,5 millions de demandes. La situation n’a fait que s’empirer : le nombre d’attributions a baissé de façon continue, – 3 % en 2019, alors que le nombre de demandes n’a fait qu’augmenter, + 2 % en 2019.

Pour y remédier, le gouvernement et la majorité de l’Union populaire augmenteront largement les subventions pour la construction de logements sociaux (aides à la pierre) et reviendront sur les coupes dramatiques que le logement social a subi sous Macron – notamment la « réduction de loyer de solidarité », qui les a privés de 1,5 milliards d’euros par an. »

  1. PROTÉGER LES ENFANTS CO-VICTIMES DE VIOLENCES

Nous partageons l’ensemble de ces propositions, dont plusieurs sont reprises explicitement dans notre plan dédié à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles :

« Le statut de l’enfant, victime tiers des féminicides

Après un féminicide, les enfants sont généralement confiés à un membre de la famille, maternelle ou paternelle. Notre volonté de protéger les enfants dans ce cas précis s’articule autour de deux axes : un volet portant sur le suivi psychologique et matériel de l’enfant, et un volet portant sur les dispositions juridiques qui lient l’enfant au meurtrier de sa mère. 

D’une part, nous engageons partout un partenariat entre les parquets, les hôpitaux pédiatriques et les psychologues spécialisés afin de permettre un premier diagnostic rapide des besoins psychologiques, matériels et logistiques. Ce dispositif est actuellement expérimenté dans le département de la Seine-Saint-Denis. Il sera déclenché à chaque ouverture d’enquête dans les services de police. Les fratries seront prises en charge ensemble. Le syndrome de stress post-traumatique peut se développer bien après l’événement traumatisant : une prise en charge au long cours sera donc mise en œuvre. 

D’autre part, nous renforçons le droit de l’enfant victime en lui permettant d’être libéré de l’autorité parentale du parent meurtrier dès la mise en examen. L’enfant victime sera alors immédiatement libéré de l’obligation alimentaire prévue par la loi, qui oblige un enfant à aider un parent qui n’est pas en mesure d’assurer ses besoins.

Nous créerons un fonds dédié aux victimes des féminicides pour dédommager les enfants afin de leur permettre d’appréhender leur vie d’adulte avec une assise matérielle. Un suivi éducatif spécialisé renforcé, mobilisant des éducateur·rices spécialisé·es sera systématiquement proposé. Dès 16 ans, ces enfants pourront choisir de changer de nom de naissance : ils bénéficieront pour cela d’un accompagnement. Un statut similaire à celui de pupille de l’État sera créé afin que les enfants victimes soient pris en charge par la société et bénéficient d’une bourse pour poursuivre leurs études dans un établissement public. »

  1. PROTÉGER LES FEMMES ÉTRANGÈRES VICTIMES DE VIOLENCES

Nous partageons ces propositions, qui sont pour certaines reprises dans nos documents programmatiques :

« Le gouvernement de l’Union populaire réaffirme le principe d’inconditionnalité de l’hébergement par circulaire. Ce principe a en effet été mis à mal durant le mandat d’Emmanuel Macron. Par exemple, le 6 janvier 2022, à Strasbourg, la police aux frontières a effectué une descente dans un gymnase qui hébergeait pour l’hiver 80 personnes sans domicile fixe. 

Pour mettre fin à cette politique inhumaine et indigne, le gouvernement enjoint les préfets à cesser les contrôles de situation administrative au sein et aux abords des structures d’hébergement et de celles visant à répondre aux besoins de première nécessité des ménages (aide alimentaire, accès à la domiciliation, etc.). 

Cette circulaire rappelle également que les associations qui hébergent les personnes sans domicile n’ont pas pour mission la mise en œuvre de la politique migratoire et que, de ce fait, aucun concours de leur part ne peut être sollicité pour des opérations ayant pour objet son application. »

  1. PRÉVENIR, FORMER & INFORMER

L’information sur les violences sexistes

La prévention des violences sexistes

L’information sur les violences sexistes

La prévention des violences sexistes

Nous partageons l’ensemble de ces propositions, qui sont reprises par notre plan dédié à la lutte contre les violences sexistes et sexuelles